Lions Club Neuilly Bords de Marne

mercredi 22 septembre 2010

Proverbe togolais


Si tu es riche et que tu n'es pas généreux, c'est comme si tu n'avais rien. Grand trône n'est pas grand roi.


lundi 13 septembre 2010

If you just smile



Smile though your heart is aching;
Smile even though it's breaking.
When there are clouds in the sky, you'll get by.
If you smile through your fear and sorrow,
Smile and maybe tomorrow,
You'll see the sun come shining through for you.

Light up your face with gladness,
Hide every trace of sadness.
Although a tear may be ever so near,
That's the time you must keep on trying,
Smile, what's the use of crying?
You'll find that life is still worthwhile,
If you just smile.

That's the time you must keep on trying,
Smile, what's the use of crying?
You'll find that life is still worthwhile
If you just smile.


vendredi 10 septembre 2010

Avoir vingt ans à Chipyong Ni par Michel ROSSI


(Extrait et condensé du livre témoignage de Michel ROSSI)

" À partir du Mardi 30 Janvier 1951, toute la 2ème Division US essaie de former une nasse immense pour attraper les Chinois. La division va former un grand "U" dont les branches seront dirigées vers le nord et écartées de plus de 20 kilomètres. Ce n'est pas une mince affaire et plutôt audacieux; les Chinois sont très supèrieurs en nombre dans une proportion de dix contre un...

....Le troisième bataillon du 23ème régiment US et le bataillon Français démarrent en direction de Chipyong Ni par des routes et des pistes verglacées et glissantes ... Les compagnies avancent en "pitonnant" sur les hauteurs qui bordent la route. Les pentes enneigées sont verglacées et si abruptes qu'il faut grimper à l'aide des mains. Le général MONCLAR fait lui aussi la grimpette pour encourager ses gars. Arrivés le soir à quatre kilomètres de Chipyong Ni, les deux bataillons s'installent autour et dans une vallèe que les Américains appellent "Twin Tunnels". Il y a en effet deux tunnels de chemin de fer, un de chaque côté de la route. C'est l'endroit où, il y a deux jours, une patrouille américaine est tombée dans une embuscade tendue par les Nord-coréens.

Nous découvrons d'ailleurs ce qu'il en reste. Une jeep à moitié retournée est restée en équilibre au dessus du petit précipice surplombant la rivière, est retenue par un petit arbre. Retenu par le volant, le corps d'un jeune lieutenant américain.... Plus loin nous découvrons les carcasses de dix autres jeeps et quelques cadavres. Sur les rails de la voie ferrée à la sortie du premier tunnel, une quinzaine de corps sont alignés côte à côte, leurs mains encore attachées dans le dos. Ce sont des Américains, les "prisonniers" de la patrouille Nord-coréenne...

Le bataillon US prend position sur les pitons à droite de la route et les Français du BF/ONU à gauche. La Première compagnie grimpe sur le piton "453", celui-ci surplombe la profonde vallée perpendiculaire à la route. Sur les pitons de gauche au sud s'installe la "Deux", puis au nord grimpe la "Trois"; La compagnie "ROK" va se placer entre les deux.

Ma compagnie, la "CA" barrera la vallèe...Ses mitrailleuses s'installent sur un petit piton, à l'entrée de la vallée. Notre section quant à elle est envoyée au fond de cette sinistre vallée qui est un véritable coupe gorge. Elle doit prendre une position peu enviable dans le petit hameau, qui a le nom de Munchon, où elle sera absolument seule, les Chinois non comptés, bien sûr!

Notre situation est d'autant peu enviable que nous sommes ici en avant des des lignes des autres forces des Nations Unies.... ...Quoiqu'il arrive, nous ne pourrons compter sur aucun secours... - ..C'est une folie... d'envoyer ainsi une vingtaine d'hommes équipés d'armes lourdes, comme les 75 SR, pour barrer de nuit une vallée à des fantassins ennemis. D'autant que ceux-ci sont environ dix fois supèrieurs en nombre à nos deux bataillons américano-français réunis...

... Tout se déclenche vers cinq heures du matin: sur les hauteurs, des explosions, des tirs d'armes automatiques, vite suivis de cris et appels aux brancardiers, enfin, tout ce qui marque un très violent accrochage, retentit, mais ce n'est pas un simple accrochage, ce sont des tas d'accrochages qui embrasent les pitons.... ... Par radio, le lieutenant reçoit l'ordre de ramener mon groupe sur la route... ...Les bruits intenses de la bataille continuent sur les hauteurs...

Le jour se pointe enfin, avec malheureusement un plafond trop bas pour que les avions puissent nous venir en aide, ... la situation dans son ensemble n'est pas brillante pour nos deux bataillons alliés. Les Chinois ont attaqué en nombre de partout et la situation est très critique. Nous apprenons que dans Munchon tout a vraiment très mal tourné. Ils ont été complètement débordés par les Chinois.. Nous partons à l'escalade d'un piton verglacé pour nous porter au secours d'une mitrailleuse de la compagnie CA en difficulté dont les servants se font descendre par des "snipers" les uns après les autres. En arrivant nous entendons le dernier tireur de la mitrailleuse blessé qui crie en appelant sa mère...Il est sèrieusement touché et deux gars l'évacuent....Nous reprenons la mitrailleuse et devenons aussitôt la cible privilègiée de l'adversaire.. Étant couché à plat ventre, c'est bien la première fois de ma vie que des balles me passent sous le ventre...Elles passent dans l'épaisseur de la neige en dessous de nous...

Les pertes alliées sont très lourdes, mais avec l'aide de l'aviation, le front est tenu et l'ennemi, décimé, est battu.... Mais il ne faudrait pas que mes silences et le masque de légèreté de mes propos dans mon livre faussent la réalité de l'enfer vécu par ceux du Bataillon Monclar et par nos Compagnons d'arme Américains. Je garde profondèment gravé dans mon souvenir ce 1er Fèvrier 1951 aux combats au corps à corps, contre l'énorme masse d'une division chinoise, la 125ème, que nos deux bataillons franco-américains, seuls, ont dû affronter en territoire ennemi. "


Michel Rossi, vétéran de la guerre de Corée


Michel ROSSI
Le ballet coréen des Little Angels de ce soir est un hommage aux vétérans ayant contribué à la liberté de la Corée du Sud tels que Michel ROSSI que j'ai eu la chance de rencontrer en 1996. 

Ancien président de l' Association Nationale des Anciens Combattants de la Seconde (Indian Head) Division des États-Unis (French Branch) et du Bataillon Français de l'O.N.U. en Corée

Chevalier de la Légion d'Honneur - Médaille Militaire - Croix de Guerre

Michel ROSSI est né le 8 février 1931. Réalisateur de cinéma et grand reporter de télévision, il était le Président de "l'Association Nationale des Anciens Combattants de la Seconde (lndian Head) Division des États-Unis et du Bataillon Français de l'ONU en Corée" (Chevalier de la Légion d'Honneur, Médaille Militaire et Croix de guerre). Sa réelle fierté date de février 1951, quand en pleine guerre de Corée, il fêta l'anniversaire de ses vingt ans dans le froid et la neige de Chipyong-ni: "le Village de la terre plate". Dans ce petit village hautement stratégique, isolés à vingt kilomètres au-devant les lignes alliées, ceux du Premier Bataillon Français de l'ONU avec leurs camarades du 23ème Rgt. US ont réussi à tenir tête à des milliers et des milliers de soldats chinois de l'Armée Rouge de Mao Tsé-Toung qui les encerclaient... "Je ne fus jamais si entouré pour mon anniversaire!" reconnaît-il...

Pour le 45ème anniversaire de ces évènements, Michel ROSSI avait écrit un livre. Ainsi que le rappelait son ami de toujours le Colonel (er) Pierre COLLARD, alors S/Lieutenant du Bataillon Français de l'ONU, au niveau du sous-officier qu'était Michel ROSSI , et selon une certaine hiérarchie militaire, on ne saurait que raconter "des coups"... Pourtant ...Il a réussi avec une rare simplicité et une extrême rigueur à les fixer d'une plume ferme et enjouée pour nous livrer un témoignage vrai et précis sur le troupier de sa génération...

AVOIR VINGT ANS A CHIPYONG-NI se veut avant tout être un témoignage et non "le livre de guerre" habituel. Ici, pas de roman, il est évident que l'auteur a réellement vécu ce qu'il raconte et ce qu'il dévoile ne peut s'inventer, son récit est éclatant de vérité. Grâce à un humour aussi étonnant que détonnant, la lecture est des plus divertissantes, drôle, mais aussi émouvante. L'ambiance surpasse l'action et l'âpreté des combats est plus suggérée que décrite. Le début de cette longue aventure commence avec la vie d'un enfant de la guerre. Plus tard, ce sera celle encore plus mouvementée d'un tout jeune sergent durant la terrible guerre de Corée, à une époque où les Nations-Unies imposaient fermement la Liberté et la Paix dans le monde, quitte à le faire par les armes...
Ce livre constitue une indéniable documentation sur cette Corée qui revient aujourd'hui sur le devant de l'actualité (Michel Rossi a été correspondant de l'ORTF en Corée, au Japon et aux États-Unis). Vous y découvrirez ce qu'étaient alors ces jeunes Français "d'une autre époque", qui formèrent ce fameux Bataillon Monclar couvert de gloire en Corée. Leur contribution à la Liberté du peuple coréen apporta une précieuse pierre à la construction de la Corée moderne. Mais qui le sait? qui le dit? Pourtant, si aujourd'hui la République de Corée du Sud peut, entre autres, s'équiper d'un TGV ultra-moderne, leur sacrifice y est assurément pour quelque chose...


jeudi 9 septembre 2010

Article de presse : Les Français, ces égoïstes


Extrait du site Slate, article du mercredi 8 septembre

C'est la plus grande étude jamais publiée sur le sujet. L'organisation britannique Charities Aid Foundation a récemment publié le «World Giving Index», un rapport sur la générosité dans le monde qui se fonde sur les résultats d'un sondage mené auprès de 195.000 personnes dans 153 pays. Il en ressort qu'au classement des pays les plus généreux, la France arrive seulement en 91e position...

Selon l'étude, presque un tiers de la population mondiale a fait un don à une association caritative le mois passé, rapporte The Guardian. Un cinquième des habitants de la planète ont fait du bénévolat et 45% sont venus en aide à un inconnu.

Le rapport dresse le classement des pays en se basant sur ces trois critères (dons, bénévolat, assistance). L'Australie et la Nouvelle-Zélande arrivent en tête, suivies par l'Irlande, le Canada puis la Suisse et les États-Unis. Les pays développés trustent les premières places, mais plusieurs pays en voie de développement se sont invités dans le top 20, comme le Sri Lanka (12e), le Sierra Leone (15e) ou le Turkménistan (18e).

Il existe pourtant quelques exceptions, parmi lesquelles la France. Nous n'arrivons qu'en 91e position dans le classement mondial de la générosité. Le détail de l'étude montre que le mois précédent le sondage, 31% des Français ont donné à une association, 28% sont venus en aide à un inconnu et seulement 22% ont fait du bénévolat. A comparer avec les 70% d'Australiens qui ont donné de l'argent ou les 52% de Sri Lankais qui ont sacrifié de leur temps pour la bonne cause...

Ces résultats viennent relativiser la tendance selon laquelle les Français donnent de plus en plus aux associations. Ainsi, en 2009, les dons ont augmenté de 5,5% dans notre pays, poursuivant la hausse qui avait déjà eu lieu en 2008. Les Français devraient cependant se montrer moins généreux en 2010 à cause de la crise, signalait en juin LeMonde.fr.

Mais pourquoi serions-nous beaucoup moins altruistes que les Britanniques, les Néerlandais ou même les Guyanais et les Kénians? L'étude ne donne aucune explication particulière, mais souligne que les populations heureuses donnent plus aux oeuvres de charité que les populations riches, les personnes sondées ayant été également interrogées sur leur niveau de bonheur. C'est ce que rapporte le site RTLinfo.be, qui cite les propos du directeur de la recherche de la Charities Aid Foundation:
«On considère souvent que ce sont les personnes riches qui sont le plus charitables mais le fait d'être heureux joue également un rôle important à ce niveau», souligne Richard Harrison de la CAF. Cela explique, par exemple, pourquoi les Thaïlandais, les Chiliens et les Guatémaltèques sont généreux alors que le produit intérieur brut de leur pays est relativement faible.
Selon Andrew Oswald, professeur en science du comportement à la Warwick Business School, interrogé par The Guardian, cette tendance confirme d'autres expériences réalisées à plus petite échelle:
«Lorsqu'on demande aux gens de dépenser de l'argent pour les autres, ils se sentent plus heureux que lorsqu'on leur demande de dépenser de l'argent pour eux-mêmes. Cela va à l'encontre de la pensée économique conventionnelle, et en fait de l'intuition humaine, selon laquelle dépenser de l'argent pour nous-mêmes nous rendra plus heureux.»


mercredi 8 septembre 2010

RISQUER


Rire, c’est risquer de paraître fou ;
Pleurer, c’est risquer de paraître sentimental ;
Rechercher les autres, c’est s’exposer aux complications ;
Dévoiler ses sentiments, c’est risquer de montrer sa vraie nature ;
Traîner ses idées, ses rêves devant la foule, c’est risquer de les perdre ;
Aimer, c’est risquer de ne pas être aimé en retour ;
Espérer, c’est risquer le désespoir ;
Essayer, c’est risquer l’échec.
Mais il faut prendre des risques car ne rien risquer c’est plus hasardeux.
Celui qui ne risque rien, ne fait rien, n’est rien.
Il peut éviter la souffrance et la tristesse
mais il ne peut apprendre le vrai sens des sentiments,
du renouvellement, de la sublimation, de l’amour de la vie.
Enchaîné par ses certitudes, il est esclave, il a abandonné la liberté.
Seul celui qui risque et se risque est libre…

Albert Coccoz,
guide de haute montagne, disparu dans une avalanche, avec sa femme et sept autres personnes.


Esprit d'ouverture humaine, culturel, artistique


Attention, ça va bouger musicalement ! ;D Shakira et les Samgomu girls ou l'art de mêler les cultures avec des danseuses coréennes de 삼고무(samgomu= trois tambours)...


Les Little Angels assureront une prestation de la danse du tambour, vendredi prochain. Petit aperçu...


mardi 7 septembre 2010

Un spectacle unique des Little Angels à Paris


La convention internationale des Lions Clubs de 2012 aura lieu à Pusan, en Corée en Sud. Alors un avant-goût culturel vous parle ? ;o)
2010 fête le 60ème année du commencement de la guerre de Corée qui dura 3 ans (1950-1953). De nombreux pays y envoyèrent un bataillon.
La France a fourni via l'ONU un contingent de 3 421 hommes. Ce bataillon français de l'ONU a perdu 269 de ses hommes (1350 blessés, 12 prisonniers et 7 disparus).
Dans le 4ème arrondissement de Paris, la place du Bataillon-Français-de-l'ONU-en-Corée ainsi qu'un monument dans le square attenant , perpétuent la mémoire de cette unité.

Une représentation unique en France des Little Angels, troupe d'enfants de ballet folklorique coréen, aura lieu ce vendredi 10 septembre à 19h45 au Palais des Congrès à Paris. Le spectacle débutera à 20h pour se terminer à 23h.


Un aperçu des performances des Little Angels

Cette tournée mondiale exceptionnelle de la culture au service de la paix entre dans le cadre de la Korean War 60th Anniversary Memorial Project. Les Rotary International et Lions Clubs International font partie des partenaires officiels.
Certains membres du Lions Club Neuilly Bords de Marne seront présents.
Le spectacle étant complet depuis quelques semaines, notre club sera heureux de vous offrir des billets en fonction de notre stock disponible mis à disposition par Voyages culinaires coréens. Merci de nous contacter par mail lionsclub.neuillybordsdemarne@gmail.com.


COTE PRATIQUE
Piétons
Métro
Ligne 1, station Porte Maillot - Palais des Congrès
RER
Ligne C, arrêt Neuilly Porte Maillot – Palais des Congrès
Bus
Lignes 82, 73, 43, 244, PC 1, PC 2 ou PC 3.
Avion
Liaison directe avec l'aéroport Roissy Charles de Gaulle par navette (30mn).
Liaison directe avec l'aéroport Orly (RER C jusqu’à Invalides + Bus).

Voiture
Périphérique Intérieur : sortie Porte Maillot
Périphérique Extérieur : sortie Porte des Ternes
Parking souterrain de près de 1500 places donnant accès directement au Palais des Congrès.
http://www.vincipark.com


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